Témoignages d’anciens

TÉMOIGNAGES DE CEUX QUI ONT FRÉQUENTÉ L’ÉTABLISSEMENT

2019- Wandis Le Hui est éducateur spécialisé.

Ce jour-là, pour son anniversaire, il a réuni des garçons qu’il accompagne individuellement. 

Pour eux, chaque geste du quotidien est un entraînement de plus à l’autonomie. « Ça leur permet de pouvoir gagner en confiance, préparer des repas pour pouvoir éventuellement préparer leur avenir. Pour certaines personnes, leur but, et le but de leur famille, c’est qu’ils intègrent un appartement avec une vie autonome. On y travaille », indique Wandis.

Après ses études à la MFR de Barbaste, de nombreux stages, l’ont définitivement orienté vers son métier. Reportage Ici

L’éducateur spécialisé a travaillé en institut spécialisé avant de se lancer en libéral il y a un an et demi. Il inscrit son action dans la complémentarité de ce qui est fait par ailleurs. Pour interagir plus facilement avec les personnes adultes et enfants qu’il prend en charge, Wandis a choisi le sport comme médiateur.

Photo d’illustration Jacques Paul-Stefani / FTVIASTELLA

 

Mon choix professionnel je l’ai en tête depuis l’âge de 5 ans

2015-A 34 ans, Julie est infirmière libérale

Mon passage en MFR a été plus que profitable et à tous les niveaux, j’y ai fait mon BEPA et BTA SMR qui ont été pour moi une révélation de la future professionnelle que je voulais devenir. Les stages d’alternance, ont été une immersion irremplaçable dans le monde du travail, avec du recul je dirai que c’est essentiel à la formation. Alors que j’étais une petite Julie timide, grâce à mon passage à la mfr de Barbaste, je suis devenue une femme accomplie et une professionnelle de la santé. Ces stages furent une motivation supplémentaire vers mon but, ce qui m’a permis d’acquérir indépendance et savoir s’affirmer au niveau professionnel. 

Le stage en maternité, celui en gynécologie, mes nombreux autres stages avec une infirmière libérale sont autant d’expériences très positives et qui me poussaient un peu plus pour bien travailler à l’école, aussi lorsque je suis rentrée à l’école d’infirmières, les professionnels n’en revenaient pas de voir mon efficacité et mon adaptation. J’ai repris mon poste d’infirmière Libérale aux 3 mois de Gabriel, mon fils et c’est papa et maman qui gardent bébé quand je travaille… 

Partir, voir le Monde mais continuer sa formation

Camille, 20 ans en 2015

La MFR de Barbaste, j’y ai été de la 3 ème au Bepa SAP, de 2009 –2012.

Je n’ai finalement pas fait un bac pro à la Mfr, mais j’ai quand même continué pour un bac technologique que j’ai eu avec un peu de travail mais qui été génial à faire. C’est un bac stav science et technologies de l’agronomie et du vivant option service en milieu rural et c’était une section européenne, ce qui m’a permis de partir trois semaines travailler en Estonie et une semaine à Bruxelles. 

Donc j’ai eu mon bac et j’ai passé les épreuves terminales avec une petite graine dans le ventre qui a éclos le 29 novembre 2014 : Livia. Du coup j’ai tout de même continué mes études mais en correspondance ;  je fais un bts sp3s services et prestations du secteur sanitaire et social, ce qui me permet de continuer et de m’occuper de ma petite puce  

Voilou,  j’habite désormais dans le Médoc où nous avons une petite maison avec Romain le papa de Livia qui lui aussi n’a pas arrêté ses études puisqu’il est reparti à faire un cap conducteur d’engins. Il est en apprentissage dans une carrière. Il est déjà carreleur maçon et charpentier mais son rêve c’est de se monter à son compte dans le terrassement et réaménagement des berges.

A la mfr j’ai passé 3 années superbes et remplies en émotions, amitié, rencontres, joie mais aussi en engueulades et en désaccords car nous ne pouvons pas être d’accord avec tout le monde. Pour moi, la Maison Familiale et Rurale du Néracais est une belle expérience de vie !

Les stages et l’envie de réussir, c’est essentiel

Daisy, 24 ans en 2014, est aujourd’hui préparatrice en pharmacie

Elle a réalisé un joli parcours 

– A la MFR de Barbaste, j’ai fait la formation de BEPA Sap puis celle du Bac Pro SMR. Au sortir de ce cursus, je savais qu’il me fallait choisir une spécialité. Ce sont les stages qui m’ont orientée vers la pharmacie. Après le Bac, j’ai donc tenté les concours qui m’ont permis d’intégrer l’école pour la spécialité de préparatrice en pharmacie.

– Au début, il y a un temps d’adaptation car tout devient beaucoup plus technique et puis, je me suis trouvée en classe avec des élèves qui avaient fait d’autres parcours comme première année de médecine mais je me suis accrochée et j’ai eu ma qualification.   

– Aujourd’hui, je travaille pour deux établissements, du lundi au jeudi pour l’un et le vendredi, je complète mes heures dans une autre pharmacie située en ville.

– A présent, autonome et indépendante, je puis envisager mon avenir avec beaucoup plus de sérénité; c’est un grand merci que j’adresse à mes parents. Le passage par cette formation alternée m’a beaucoup aidée.

Les stages un plus pour l’orientation

François (30 ans en 2014) Aide soignant

Je témoigne de mon parcours d’études et professionnel.

Actuellement, je suis a Toulouse en tant qu’aide soignant dans une clinique, en surveillance continue en nuit, dans une clinique spécialisée en néphrologie. Je suis en train de préparer mon concours IDE. La MFR m’a vraiment aidé dans mon orientation professionnelle puisque les différents stages, depuis ma quatrième, m’ont permis d ouvrir les yeux sur certains métiers et d’en écarter d’autres. Je suis fier d’avoir été en maison familiale ; heureusement que ce système existe car sinon je ne sais pas ce que je serai devenu. Actuellement je suis le papa d un petit garçon de cinq mois prénommé Logan, la maman et le papa vont bien. 

2014 – Nathalie co-gérante d’entreprise et présidente de coopérative

En 1987, elle préparait un Bepa en alternance à la MFR de Barbaste.

Dès 1987, je préparais un Bepa en alternance avec des stages sur l’exploitation agricole, j’ai ainsi fait mes premières armes en agriculture. En 1996, je me suis installée, et durant trois hivers, j’ai suivi une formation administrative. Aujourd’hui, je suis co-gérante de l’entreprise avec mes frères, Jean-Luc (48 ans) et Laurent (42 ans). Nous exploitons 90 ha dont 7,4 ha de serres qui fournissent 3 800 tonnes de tomates grappe par an. Nous sommes donc aussi employeurs, un atout important qui va me servir dans ma nouvelle fonction de présidente de la coopérative Cadralbret.

; La Dépêche du midi l’a rencontrée.

Les stages et les services à la MFR, un plus 

Je m’appelle Estelle,  (22 ans en 2014)  Auxiliaire de puériculture 

J’apporte mon témoignage sur mon parcours d’études et professionnel. 

Alors pour moi jai quitté la Mfr en juillet 2011 et une semaine après jai commencé à travailler en maison de retraite, j’y suis restée 13 mois. En parrallèle, je faisais une prépa au concours d’Auxiliaire de puériculture et je passais mes concours. A la rentré de 2012 j’ai entamé mon école d’Auxiliaire de puériculture sur la région parisienne où j’e suis sortie diplomée en juillet 2013 !

Suite a ça, jai travaillé un peu dans la vente durant l’été (faute de trouver mieux avec ma grossesse qui était bien entamée ^^ ). Et depuis septembre je ne fais « rien » mis à part profiter de ma grossesse et m’occuper de ma fille. Pour le moment, je recherche un poste en crèche.

En ce qui concerne la Mfr, oui ça m’a beaucoup aidée autant au niveau cours (où mon niveau n’était vraiment pas bon au début) qu’au niveau stages. Les stages m’ont permis de vraiment découvrir tous les métiers de la petite enfance et de choisir lequel était le plus adapté à ce que je souhaitais mais il m’ont surtout permis de me sentir à l’aise dans ce domaine là (étant timide de nature) ce qui m’a ouvert bien des portes (notamment pour mes concours, le fait d’avoir beaucoup d’expérience est un grand plus). et même si ça peut paraître bizare, la Mfr m’a aussi servi pour « murir » dans le fait qu’il y ait des services à effectuer, la valise à preparer chaque semaine sans rien oublier ect. 

Se former et bouger

Je m’appelle Emily (24 ans en 2014), Aide soignante… pour le moment

Alors j’ai fait pas mal de choses lol, en sortant du Bac Pro, j’ai travaillé en tant qu’ASH à la clinique d’Agen tout en faisant une préparation au concours d’Infirmière. J’ai ensuite passé mes concours d’IDE que je n’ai pas eu. Suite à cet échec, j’ai fait une préparation au concours d’Aide-Soignante à l’Ermitage et j’ai passé les concours que j’ai eu. J’ai donc fait la formation d’aide soignante sur la Réole qui à duré 10 mois. 

Après l’obtention de ce diplôme, j’ai travaillé pendant quelques mois de nuit à la clinique d’Agen, puis de jour à domicile dans les Landes et maintenant, depuis le mois de mai, je travaille à l’hôpital de DAX.

NDLR: Il lui sera possible de reprendre les études pour IDE.

Acquérir des compétences et s’expatrier au besoin

Je m’appelle Andréa (28 ans en 2014) Educatrice, à CPE de l’université de Montréal (Canada)

J’ai obtenu mon BEPA au lycée de Cudos en 2004. Après l’obtention de mon BTA Services en milieu rural en 2006 à la MFR de Barbaste, je me suis orientée vers un DUT en Carrières sociales à l’université de Bordeaux 3, diplôme que j’ai également obtenu en 2009. Effectivement, mon passage à la MFR avec sa formation en alternance, école et stages en milieu professionnel, a conforté mon choix d’orientation en tant que travailleur social. 

Au sortir de cette école, j’ai participé à une action humanitaire au Bénin. De retour en France, après différents emplois comme animatrice et directrice en ALSH-périscolaire, je suis devenue assistante de vie pour personnes traumatisées crâniennes. Par la suite, je me suis investie à temps complet comme formatrice et directrice de formation BAFA. C’est en 2012 que je décide de m’établir au Canada afin d’y exercer (dans le secteur social, bien sur). 

J’ai présentement un emploi permanent et à temps complet dans le secteur de l’éducation, à l’Université de Montréal. 

Merci à toute l’équipe de la MFR, tant pour votre patience que pour votre passion.